"Le régime a pris le chemin de la barbarie et je fais de moins en moins confiance au président Bachar al Assad", a-t-il déclaré au cours de l’émission Internationales sur la chaîne de télévision TV5. "Il y a un plan sur la table avec une échéance, le 10 avril", a-t-il souligné. "Si ce plan n’est pas respecté, alors il faudra passer à l’étape suivante", a-t-il affirmé. "Une intervention humanitaire sera nécessaire et elle supposera une présence militaire armée", a-t-il soutenu. "Ce point sera débattu lors de la prochaine réunion des amis de la Syrie prévue en France", a-t-il précisé. "Tout le monde dit qu’il soutient le plan de Kofi Annan (émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe) sur la Syrie. Il va falloir mettre la Russie et la Chine au pied du mur", a-t-il insisté.
Le régime du président Bachar al-Assad a annoncé qu’il ne retirerait pas ses troupes des villes à moins de "garanties écrites" de l’opposition, à deux jours de la date limite fixée par l’ONU.