"L’impact de la crise sur les enfants est de plus en plus fort, ce qui explique les craintes que la Syrie ne perde toute une génération de sa jeunesse", a déclaré le Dr. Peter Salama, Directeur régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, cité dans un communiqué publié mardi par l’agence onusienne.
Après cinq ans de la guerre en Syrie, près de quatre millions d’enfants syriens ont besoin d’aide à l’éducation, dont 2,1 millions d’enfants non scolarisés à l’intérieur du pays et 700.000 enfants syriens en Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Egypte, indique-t-on.
L’agence onusienne, qui s’est réjouie que les efforts combinés des gouvernements et des partenaires internationaux ont pu offrir à plus d’un million d’enfants et de jeunes à l’intérieur de la Syrie des opportunités d’apprentissage l’année dernière, a toutefois déploré que l’absence d’une solution politique au conflit entraîne un nombre croissant d’enfants privés de l’éducation.
La conférence de Londres, qui doit réunir des représentants d’une trentaine de pays, vise à lever plus de fonds pour répondre aux besoins urgents et à long terme des personnes touchées par la crise.
L’UNICEF espère que les gouvernements participant à la réunion de Londres exerceront plus de pression sur les parties au conflit en Syrie pour cesser les attaques contre les écoles et les lieux d’apprentissage.