Première perte annoncée côté turc, un soldat a été tué samedi dans une attaque à la roquette menée par des membres du Parti de l’Union démocratique (PYD), la principale milice kurde de Syrie, contre deux chars d’Ankara, selon l’agence de presse progouvernementale turque Anadolu. Trois autres soldats ont été blessés.
Des dizaines de blindés et des centaines d’hommes sont mobilisés dans le cadre de l’opération "Bouclier de l’Euphrate", qui a été initiée mercredi et vise à la fois le groupe jihadiste Etat islamique (EI) et les milices kurdes.
La Turquie considère le PYD et son aile militaire, les YPG (Unités de protection du peuple kurde), comme des organisations "terroristes", bien qu’elles soient épaulées en tant que forces combattant efficacement les jihadistes par les Etats-Unis, alliés d’Ankara.
Les roquettes ont été tirées par des membres du Parti de l’union démocratique (PYD), principale milice kurde de Syrie, a assuré Anadolu. La Turquie considère le PYD et son aile militaire, les YPG (Unités de protection du peuple kurde), comme des organisations « terroristes », bien qu’elles soient soutenues en tant que forces combattant efficacement les djihadistes par les États-Unis, alliés d’Ankara.
Présence renforcée
Anadolu a ajouté, sans autres détails, que l’armée turque avait répliqué à cette attaque en bombardant des positions du PYD en Syrie. Les blindés ont été touchés dans la région de Jarablos, ville que les rebelles soutenus par la Turquie ont reprise mercredi aux djihadistes du groupe État islamique (EI), a expliqué de son côté l’agence de presse Dogan.
Un peu plus tôt samedi, l’armée turque avait envoyé six nouveaux blindés en Syrie, a constaté un photographe de l’Agence France-Presse dans le village de Karkamis, à la frontière turque. Après trois jours d’opérations, elle dispose désormais de 50 chars et de 380 soldats dans ce pays, selon le quotidien Hürriyet.
Pour la Turquie, en conflit avec les Kurdes sur son propre territoire, cette offensive vise entre autres à empêcher les Kurdes syriens de former une ceinture continue le long de sa frontière, qui menacerait directement sa sécurité.
(Source AFP)