Syrie-Hollande: il y a un « risque d’embrasement général » avec les interventions de la Turquie et de la Russie

e président français François Hollande a mis en garde mardi contre « les risques d’embrasement général » en Syrie avec les « interventions multiples, contradictoires » de la Turquie et de la Russie, lors d’un discours devant la Conférence des ambassadeurs à l’Elysée.

Les interventions militaires russe et turque en Syrie portent un "risque d’embrasement général", a estimé mardi François Hollande, qui fait de l’arrêt des combats et du retour à la négociation une "urgence absolue".

"Depuis près d’un an, la Russie apporte son concours au régime de Bachar al Assad, qui utilise ce soutien pour bombarder des rebelles mais aussi des populations civiles", a dit le chef de l’Etat français.

"Aujourd’hui, c’est la Turquie qui fait le choix de déployer son armée sur le territoire syrien pour se défendre contre Daech, ce qui peut parfaitement se comprendre après les attaques que ce pays a subi, mais aussi pour mener des actions contre les Kurdes, qui eux-mêmes affrontent l’Etat islamique avec le soutien de la coalition", a-t-il ajouté.

"Ces interventions multiples, contradictoires, portent des risques d’embrasement général", a poursuivi François Hollande. "Aussi l’urgence absolue c’est l’arrêt des combats et le retour à la négociation."

Il appelle également à une trêve immédiate à Alep, théâtre de combats entre forces gouvernementales et rebelles, dans le nord de la Syrie, et à l’adoption d’une résolution au Conseil de sécurité de l’Onu pour condamner l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien après la publication d’une enquête de l’Onu à ce sujet la semaine dernière.

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