"Le changement réclamé ne doit pas être cosmétique, le peuple syrien a besoin et réclame un changement réel, et cela tout le monde l’a compris", a indiqué l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe lors d’une conférence de presse à Damas.
"Il faut former un gouvernement ayant tous les pouvoirs (…) qui assumera le pouvoir pendant la période de transition. Cette période transitoire prendra fin avec des élections", a-t-il souligné, sans, toutefois, préciser d’échéance pour ces élections qui pourront être "soit présidentielles s’il y a accord pour conserver un régime présidentiel, soit (seulement) parlementaires s’il y a accord pour un changement vers un régime parlementaire".
Il a également insisté sur le fait que "la période de transition ne doit pas conduire à l’effondrement de l’Etat et des institutions du pays".
Des élections parlementaires ont eu lieu en mai 2012 pour un mandat de quatre ans et le mandat du président Bachar al-Assad doit s’achever en 2014.
"A l’heure actuelle, nous ne présentons pas un projet complet, nous préférons soumettre un projet auquel les parties auront donné leur accord afin d’en faciliter l’application. Et si cela ne se fait pas, la dernière solution reste d’aller au Conseil de sécurité qui prendra une résolution contraignante", a-t-il encore dit.
Le Conseil de sécurité n’est jusqu’ici pas parvenu à prendre une résolution de ce type, Moscou et Pékin usant de leur droit de veto pour bloquer toute résolution le condamnant.
