Guido Westerwelle s’exprimait à Paris en marge d’un sommet des ministres des Affaires étrangères et de la Défense français, allemand, italien, espagnol et polonais.
"L’Allemagne approuve, comme notre hôte français, le fait que l’opposition se soit unie dans une coalition unique à Doha", a-t-il déclaré à la presse en Allemand.
"Trois critères sont décisifs : une déclaration claire en faveur de la démocratie, un engagement en faveur d’un Etat de droit, et un engagement en faveur de la pluralité communautaire et religieuse", a-t-il ajouté, se distinguant ainsi de Paris.
La France a été le premier pays d’Europe à reconnaître mardi cette coalition comme la seule représentante du peuple syrien et le futur gouvernement provisoire du pays. Certains pays du Golfe l’ont également reconnue mais les autres pays européens se sont montrés plus prudents.
La Ligue arabe a salué sa formation, mais ne l’a pas adoubée comme unique représentant légitime du peuple syrien. La Turquie a appelé jeudi les pays musulmans à reconnaître complètement la coalition.