Les forces syriennes combattaient les rebelles dans la province de Deraa (sud du pays), à l’extérieur de Damas et à Hama (centre).
Depuis la Malaisie, Ban Ki-moon a réaffirmé qu’il fallait un cessez-le-feu pour que l’aide humanitaire soit distribuée. "Personne n’envisage les opérations militaires" pour résoudre la crise mais la Croix-Rouge a proposé une trêve de quelques heures chaque jour pour acheminer l’aide humanitaire, a-t-il précisé.
L’ONU estime que la répression de la contestation contre le régime du président Bachar el-Assad a fait plus de 8.000 morts en un an. Confronté à la riposte violente des forces gouvernementales, le mouvement initialement pacifique a largement évolué en insurrection armée qui menace de faire basculer le pays dans la guerre civile.
Le Conseil de sécurité a surmonté ses divisions mercredi pour publier une déclaration non contraignante de soutien au plan en six points de Kofi Annan, émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie, qui prévoit notamment un cessez-le-feu à l’initiative du gouvernement syrien, un arrêt quotidien des combats pendant deux heures pour permettre l’évacuation des blessés et l’acheminement de l’aide humanitaire, et l’ouverture d’un dialogue politique entre toutes les parties pour chercher une solution.
Damas a souligné que la déclaration ne comportait ni menace de sanctions ni ultimatum, tandis que l’opposition la jugeait trop tardive dans la mesure où les forces syriennes assiègent des villes et villages et bombardent régulièrement des zones civiles.