Fruit d’un accord "unanime" entre les diplomates du Groupe d’action sur la Syrie, dont la Russie et la Chine, ce texte "dit précisement qu’il y aura un gouvernement de transition qui aura tous les pouvoirs", a-t-il noté sur TF1. "Il est dit que (ses membres) feront l’objet d’un consentement mutuel. Jamais l’opposition ne va accepter Bachar el-Assad. Donc, ça signifie implicitement que Bachar el-Assad doit partir. Bachar el-Assad, à terme, c’est fini".
Rappelant que Kofi Annan, émissaire conjoint de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie, était chargé de faire appliquer ce plan de transition, M. Fabius a également précisé que lors de la conférence du Groupe des pays amis du peuple syrien prévue vendredi prochain à Paris, "nous allons faire une pression supplémentaire contre Bachar el-Assad".
"Si ce que nous avons décidé (samedi à Genève) n’est pas suffisant, nous retournerons au Conseil de sécurité des Nations unies et nous demanderons l’application du chapitre VII" de la Charte de l’ONU, a-t-il poursuivi, "c’est à dire l’obligation d’appliquer ces décisions et l’obligation peut recourir à toute une série d’éléments, notamment des éléments militaires".