Le journaliste américain affirme dans son enquête que le procureur de New York a en main les enregistrements de vidéosurveillance du Sofitel dans lesquels on voit deux employés se congratuler pendant trois minutes après avoir entendu la femme de chambre accuser DSK de crimes sexuels. Il parle à cet égard d’une "danse de fête extraordinaire".
Mais Sofitel, marque du groupe Accor, a réagi dimanche en assurant dans un communiqué que la scène durait 8 secondes, qu’il n’y avait "aucune +extraordinaire danse de fête+" et que "les deux employés interrogés ont catégoriquement nié que cet échange ait" un rapport avec l’affaire DSK.
"Accor a changé sa version. Qu’ils diffusent la vidéo en entier et alors nous verrons si (la danse de joie) est ordinaire ou extraordinaire", a indiqué Edward Epstein à l’AFP.
En évoquant un "changement de version" du groupe Accor, Edward Epstein fait référence à un article du Figaro de samedi dans lequel "une source proche du groupe" Accor indiquait qu’aucune trace d’une telle vidéo n’avait été retrouvée.