Sécurité : le Japon espère un partage « plus fluide » des renseignements militaires avec la Corée du Sud
« J’espère qu’il y aura des échanges entre les deux parties en vue d’un fonctionnement plus fluide de l’Accord sur la sécurité générale d’informations militaires (GSOMIA) », a déclaré M. Kishi.
Les déclarations du ministre japonais interviennent après que le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Park Jin, a déclaré lors d’un point de presse à Washington que la partie sud-coréenne souhaitait que le pacte soit normalisé dans un contexte d’amélioration des relations bilatérales.
Le Japon et la Corée du Sud ne sont pas liés par une alliance militaire formelle, cependant, GSOMIA permet aux deux pays de partager des renseignements militaires sensibles.
Les deux pays ont eu du mal à maintenir des relations politiques saines pendant plusieurs années sous les anciennes administrations des Premiers ministres japonais, Shinzo Abe et Sud-Coréen, Moon Jae-In.
Les deux parties étaient en désaccord sur une série de questions, y compris celles relatives aux conflits commerciaux et au « travail forcé des Sud-Coréens » durant la Seconde guerre mondiale.
Le GSOMIA a été signé entre les deux pays en novembre 2016. L’accord est renouvelé chaque année, mais peut être annulé par l’une ou l’autre des parties moyennant un préavis.