Maroc : une approche participative s’impose pour rendre les professions de santé motivantes (ministre)
Ce manque concerne les cadres médicaux et infirmiers, a-t-il expliqué, précisant qu’il atteint 32.000 pour le personnel médical et 65.000 pour le personnel infirmier. Afin de surmonter ce manque, M. Ait Taleb a fait savoir que son département a élaboré une stratégie visant à réduire les années d’études en médecine et à généraliser les centres de formation (facultés de médecine et instituts d’infirmiers) à toutes les régions du Royaume sur la base de la carte sanitaire, en plus de la motivation des ressources humaines existantes.
En réponse à une autre question concernant « la situation des centres de santé en milieu rural », présentée par le groupe de la Confédération démocratique du travail, le ministre a rappelé le Plan national de promotion de la santé en milieu rural qui concerne 2.088 établissements de santé, en plus de 423 maternités représentant 79% du total des maternités au niveau national.
Ce plan vise à mobiliser d’importants investissements afin de rapprocher les services de santé des populations des zones rurales reculées, dans le but d’élargir la couverture sanitaire dans ces zones, selon le ministre.
Et de souligner que ce plan repose sur trois grands axes qui concernent la couverture santé mobile, l’appui à la couverture sanitaire fixe et la participation des communes dans le domaine de la santé, outre la contribution du ministère à hauteur d’un milliard de dirhams au programme de réduction des disparités territoriales au profit de 14 millions de bénéficiaires dans 1.066 communes rurales.
Selon M. Ait Taleb, il sera procédé à la réhabilitation d’un réseau d’établissements de soins de santé primaires, qui comprend 1.353 établissements dont plus de 60% se trouvent dans le monde rural, en plus de la mobilisation d’un budget de 850 millions de dirhams annuellement sur une période de deux ans.