Schumacher : la justice française livre mercredi les premiers éléments de l’enquête

La justice française devrait livrer mercredi les premiers éléments de l’enquête ouverte après le grave accident de ski dont a été victime Michael Schumacher, hospitalisé pour traumatise crânien depuis le 29 décembre dans un état critique à Grenoble.

Le procureur et les enquêteurs ont prévu de tenir à 10H00 GMT une conférence de presse au palais de justice d’Albertville (sud-est), la première depuis l’hospitalisation du pilote allemand, qui devrait attirer une foule de journalistes.

S’il est établi que le septuple champion du monde de F1 a violemment heurté un rocher de la tête alors qu’il skiait dans un secteur situé entre deux pistes balisées de Méribel, une station des alpes françaises, de nombreuses autres questions restent en suspens sur les circonstances et les causes de l’accident.

Depuis vendredi, la justice dispose d’un élément très important, remis par sa famille: la caméra GoPro, qui était fixée sur son casque au moment du drame et qui a filmé sa chute.

Une source proche de l’enquête a indiqué mardi à l’AFP que cette caméra fonctionnait bien et que les images étaient exploitables.

"C’est un document important", a ajouté cette même source, refusant toutefois de préciser le contenu des images qui pourraient être déterminantes pour d’éventuelles suites judiciaires de l’affaire.

Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer la vitesse à laquelle skiait l’ancien pilote allemand.

Selon ses médecins, le choc qu’il a reçu sur la tête, après que son casque de protection se soit brisé, est survenu "à haute cinétique", c’est-à-dire à vitesse élevée. Mais selon la porte-parole du pilote, Sabine Kehm, Schumacher venait d’aider un ami et ne skiait pas vite.

Cette version a été appuyée par un steward allemand de 35 ans qui a affirmé au magazine allemand Der Spiegel qu’il avait filmé par hasard Schumacher au moment de l’accident et que celui-ci skiait alors "à une vitesse maximale de 20 km/h". Invité à prendre contact avec les gendarmes, ce témoin ne l’avait toutefois toujours pas fait mardi, selon la même source.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite