François Chérèque distingue deux périodes dans le quinquennat Sarkozy : "une première, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy a respecté les règles de la démocratie sociale" avec des négociations entre partenaires sociaux avant tout projet de loi.
La deuxième période a commencé, selon lui, avec la décision du président de réformer les 35 heures "qu’il a voulu imposer de force". A cette réforme s’est ajoutée celle des retraites, "puis des projets de loi qui partaient dans tous les sens", ajoute-t-il. Avec la crise et les mesures "d’économies à court terme", le chef de l’Etat a fait le choix de préserver le triple A du pays mais il "tire dangereusement la France vers le bas", estime le responsable de la CFDT.