Les contestataires accusent l’armée de manquer de transparence et de perpétuer le dispositif répressif du passé. Ils protestent notamment contre l’extension du champ d’application de la loi sur l’état d’urgence, en vigueur sans discontinuer du temps de Hosni Moubarak et réclament l’arrêt des milliers de procès de civils en cours devant des tribunaux militaires.