Ruby, le caillou dans la botte du Cavaliere

Il aura fallu peu de temps à la justice italienne pour s’engouffrer dans la brèche ouverte par le Conseil constitutionnel. Maintenant que la loi d’«empêchement légitime» est invalidée, Silvio Berlusconi, 74 ans, doit répondre des soupçons de prostitution de mineure qui pèsent sur lui.

Le parquet de Milan a annoncé vendredi qu’il ouvrait une enquête sur le Cavaliere dans l’affaire du «Rubygate». Le scandale, qui a secoué l’Italie en octobre, porte le nom d’une Marocaine que Berlusconi aurait engagée comme escort-girl. Le président du Conseil est aussi suspecté d’avoir abusé de sa fonction. Il aurait téléphoné le soir du 27 mai à la police milanaise pour faire libérer la jeune fille, mineure à l’époque, qui venait d’être arrêtée pour un vol présumé.

Le chef du gouvernement italien et la belle nient toute relation intime. L’opinion publique, elle, se méfie. La presse cite des escort-girls, et raconte les fêtes orgiaques dans les résidences privées du Cavaliere. Pour l’instant, la police a perquisitionné des bureaux de proches de Berlusconi. Celui-ci est prochainement cité à comparaître.

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