Les données officielles ont montré que le déficit des échanges de biens et de services, à l’exclusion des métaux précieux, s’est creusé de 1,2 milliard de livres sterling pour atteindre 27 milliards de livres sterling au cours du trimestre clos en juillet par rapport au trimestre précédent. Il s’agit d’un « quasi-record » depuis la première collecte de données comparables en 1997, ajoute l’ONS, notant toutefois que les exportations du Royaume-Uni vers l’UE ont atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré, Londres ayant augmenté ses flux de gaz provenant d’autres pays vers l’Union.
Dans une déclaration au Financial Times, William Bain, responsable de la politique commerciale à la British Chambers of Commerce, a relevé que le tableau général du commerce était « préoccupant ». Les données « démontrent que le gouvernement britannique doit revoir sa stratégie d’exportation afin de donner la priorité à la croissance issue des exportations », a-t-il commenté.
Le Royaume-Uni est un importateur d’énergie et les prix du gaz ont atteint un nouveau record en août, ce qui devrait encore augmenter la valeur des importations, a anticipé M. Bain, soulignant que les exportations devraient également peiner à se relancer, car la demande extérieure des principaux partenaires commerciaux s’affaiblit et les frictions commerciales liées au Brexit persistent.