Retrait de la confiance à Ross: la France « réitère son appui au plan d’autonomie marocain » et appelle à un « règlement rapide du différend »

Retrait de la confiance à Ross: la France
La France a réitéré vendredi son "appui au plan d’autonomie marocain », après l’annonce la veille par le Maroc du retrait de sa confiance à l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross, appelant à un "règlement rapide" de ce différend.

"La France réitère son appui au plan d’autonomie marocain, qui est la seule proposition réaliste aujourd’hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d’une solution dans le cadre des Nations Unies", a déclaré le porte-parole du quai d’Orsay, Bernard Valero.

La France "a pris note de la déclaration du Maroc, qui a décidé de retirer sa confiance à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross" et a appelé à un "règlement rapide" de ce "différend, qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties", a-t-il poursuivi lors d’un point de presse.

La France rappelle par ailleurs son "soutien à la recherche d’une solution politique" à la question du Sahara, sous l’égide des Nations Unies, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité.

Le Maroc a décidé de retirer sa confiance à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, et demandé le redressement du processus de règlement de cette question, a annoncé jeudi un communiqué du gouvernement marocain.

Pour Youssef Amrani, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Christopher Ross, s’est écarté du mandat qui lui a été confié sur la base de paramètres clairs, qui sont "l’esprit de compromis, la négociation et le réalisme, pour aider les parties à parvenir à une solution politique".

M. Christopher Ross "n’a pas avancé dans les négociations", a souligné M. Amrani, qui s’exprimait vendredi sur les ondes de Radio Médi 1. Il "n’a pas avancé dans les négociations et il était décisif de voir un manque de progrès surtout que le Maroc participait de bonne foi dans ces discussions pour parvenir à une solution politique", a-t-il ajouté.

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