La Russie observe avec hauteur la crise qui submerge les États endettés de la zone euro, soutenue par une croissance solide de 4,9 % au premier trimestre. Sur l’ensemble de l’année, elle table sur un léger déficit budgétaire, de 0,3 % du produit intérieur brut (PIB). « Les chiffres du PIB au premier trimestre, meilleurs que prévu, montrent que la Russie, jusqu’à présent, reste relativement protégée de la crise en Europe », a souligné Chris Weafer, stratégiste de la banque d’investissement moscovite Troïka Dialog.