"Les deux délégations sont enfin là et nous espérons que les deux parties mèneront des pourparlers directs demain (dimanche)", a déclaré le porte-parole du ministère ougandais de la Défense, Paddy Ankunda.
Le médiateur de ces pourparlers, le ministre ougandais de la Défense Crispus Kiyonga, est "en train de rencontrer séparément les chefs des deux délégations", a ajouté M. Ankunda.
L’Ouganda accueille ces pourparlers en dépit des accusations portées contre le pays – ainsi que le Rwanda – d’avoir soutenu les rebelles, ce que les Kampala et Kigali démentent avec force.
Le Mouvement du 23 mars (M23), estimé à environ 1.000 hommes, est formé d’anciens rebelles majoritairement tutsi, d’abord intégrés dans l’armée de RDC aux termes d’un accord signé le 23 mars 2009 avec les autorités de Kinshasa. Ils avaient repris le combat au printemps dans le Nord-Kivu, accusant le gouvernement de ne pas avoir respecté l’accord. Depuis, ils ont mené des attaques foudroyantes en novembre et conquis une grande partie de la région minière traditionnellement instable de l’est de la RDC, faisant craindre une extension du conflit.