Au cours d’une rencontre du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et du chef du Conseil national de sécurité d’Israël, Yaakov Amidror, "la Russie a souligné le caractère contre-productif et dangereux de toute tentative d’utiliser les informations sur l’avancée des technologies nucléaires iraniennes pour faire monter artificiellement la pression et créer un prétexte pour davantage de sanctions ou un recours à la force".
Téhéran a renoué le dialogue sur ses activités nucléaires sensibles samedi à Istanbul avec les grandes puissances du groupe 5+1 -les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) plus l’Allemagne.
Les deux parties doivent se retrouver le 23 mai à Bagdad pour entrer dans le vif des négociations.
Réagissant aux résultats des discussions d’Istanbul, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé dimanche que l’Iran avait obtenu ainsi un laps de temps supplémentaire de cinq semaines pour poursuivre son programme nucléaire contesté.