Poursuite des violences en Syrie malgré les observateurs

La présence des observateurs de la Ligue arabe n’a pas enrayé la spirale de la répression en Syrie où les forces de sécurité ont tué 25 manifestants à travers le pays, mettant à mal la promesse du gouvernement d’engager un processus pacifique.

Les violences ont été signalées lors de manifestations dans plusieurs villes du pays où la répression du mouvement de contestation du régime du président Bachar al Assad a fait 5.000 morts depuis mi-mars selon l’Onu.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH, une ONG basée à Londres) les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestants dans plusieurs villes, blessant une centaine de personnes.

Six des 25 manifestants tués ont été recensés à Hama peu de temps après la visite des délégués de la mission panarabe dans cette localité, d’après l’OSDH.

A Douma, dans la banlieue de Damas, des habitants en colère ont lancé une campagne de désobéissance civile et des milliers d’opposants ont organisé un sit-in sur la place centrale. Quatre manifestants ont été tués par des tirs des forces de sécurité.

"Les militants ont appelé à une désobéissance civile complète. Les rues ont été bloquées et les magasins ont été fermés et la ville est paralysée", a rapporté Rami Abdelrahman, responsable de l’OSDH.

Des voitures portant le logo de la Ligue arabe auraient été aperçues dans les faubourgs de Damas mais l’information n’a pas été confirmée.

Cinq autres personnes, qui n’ont pas été identifiées, ont été tuées par balle à proximité de sites militaires de la ville d’Idlib, près de la frontière avec la Turquie, où étaient attendus les observateurs après un passage à Deraa et Hama retransmis à la télévision au cours de la journée.

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