Le ministère marocain de la Santé dément l’acquisition de 100 mille kits de dépistage en Corée du Sud
Le Directeur de la Direction de l’épidémiologie au ministère de la Santé, M. Mohamed El Youbi, a démenti, mardi, les fausses informations véhiculées par certains médias selon lesquels le Maroc aurait acquis 100 mille kits de dépistage du coronavirus auprès d’une firme sud-coréenne.
« Ce sont des spéculations », a tranché M. El Youbi dans une déclaration à la MAP.
« Le Maroc se procure effectivement des kits de dépistage auprès de plusieurs pays, mais le chiffre 100 mille kits avancé par une certaine presse relève de la spéculation », a balayé d’un revers de main M. El Youbi, à l’issue de la conférence de presse quotidienne donnée par le ministère de la Santé pour faire le point sur la situation épidémiologique au Maroc.
Un communiqué du ministère des Finances mentionnait pourtant que 2 milliards de dirhams prélevés du « Fonds spécial pour la gestion de la Pandémie du Coronavirus Covid-19 » vont être alloués au renforcement du dispositif médical.
Il s’agit de l’achat d’équipement médical et hospitalier entre autres de 1000 lits de réanimation, 550 respirateurs, 100.000 kits de prélèvements, 100.000 kits testeurs, équipement de radiologie et imagerie, précise le communiqué.
Le fournisseur des 100.000 kits de dépistag est une société sud-coréene, Osang Healthcare, un fabricant et distributeur de fournitures médicales, croit savoir la chaîne publique 2M.
Un communiqué de la société relayé par la presse locale en Corée du Sud annonce la nouvelle le dimanche 29 mars. Une information que 2M.ma a confirmé avec Hafid Ezzahri, conseiller en communication auprès du Ministère de la Santé, ajoute 2M.
« L’accord a été signé le 26 mars courant, entre Rafik Rachadi, ambassadeur du Maroc en Corée du Sud et le PDG de la société Osang Healthcare. Selon les termes de l’accord, la société sud-coréenne offrira 10.000 autres unités gracieusement au Maroc », précise encore la chaîne publique.
Selon 2M, les kits comprennent des tests de diagnostic in vitro, qui utilisent des échantillons prélevés sur le corps humain tels que le sang. Ils sont conformes aux directives de l’OMS et sont certifiés pour être vendus en Europe.