Le Forum, qui verra la participation de ministres, décideurs travaillant dans les secteurs de la culture, de l’environnement et du développement, universitaires, gestionnaires de sites du patrimoine mondial et experts en patrimoine venus d’Afrique, de Chine et d’Europe, sera l’occasion d’aborder les défis liés au développement durable dans les sites inscrits sur la Liste en Afrique et en Chine et d’encourager le partage d’expériences, souligne l’Unesco.
Durant la première journée, les séances plénières du Forum s’intéresseront à la sauvegarde du patrimoine mondial, à la législation, la création d’emploi et la responsabilisation des jeunes dans les sites du patrimoine mondial.
Cette journée sera suivie le lendemain par des sessions techniques consacrées notamment aux mécanismes de protection du patrimoine mondial et aux efforts communs pour la conservation du patrimoine en Afrique et en Chine.
« Ces discussions ont pour objectif de promouvoir une meilleure représentativité des sites africains sur la Liste du patrimoine mondial, une meilleure gestion des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et des programmes d’échanges entre l’Afrique et la Chine », affirme l’Unesco.
Selon l’agence onusienne, 95 biens africains sont recensés, à ce jour, sur la Liste du patrimoine mondial, soient moins de 9% des biens inscrits. Les sites africains représentent un tiers des biens inscrits sur la Liste du patrimoine en péril.
La Chine quant à elle compte 53 biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.