"Nous nous félicitons de la décision unanime de l’Union européenne de prendre des sanctions contre treize responsables syriens impliqués dans la répression. Il s’agit d’une première étape", a déclaré, dans un communiqué, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
"Nous allons travailler sans délai avec nos partenaires de l’Union à élargir ces mesures et la liste des personnes visées, y compris les plus hauts dirigeants syriens, à la lumière des développements en cours", a-t-il ajouté.
M. Valero, qui a de nouveau exprimé la préoccupation de la France de "la poursuite de la répression en Syrie contre les manifestations pacifiques", de "la dégradation de la situation humanitaire des populations assiégées par l’armée et les forces de sécurité" ainsi que du "sort réservé aux journalistes", a souligné que Paris est favorable à "des sanctions fortes contre tous les responsables de cette politique de répression, sans exception".
Il a indiqué, à cet égard, que la France dénonce également "les centaines d’arrestations, souvent accompagnées de tortures auxquelles procèdent les autorités syriennes", notant que "ces atteintes massives aux droits de l’Homme sont inacceptables".
"Nous agissons au sein de l’Union européenne, au Conseil des droits de l’Homme à Genève, ainsi qu’aux Nations unies, pour dénoncer sans ambiguïté cette répression et mettre les autorités syriennes face à leur responsabilité", a-t-il conclu.
Au moins 26 manifestants auraient été tués vendredi par les forces de sécurité syriennes dans plusieurs villes du centre et de l’ouest de la Syrie, selon un bilan établi par des militants des droits de l’Homme.