M. Valero a notamment appelé le régime syrien à faciliter la mission des observateurs arabes et à favoriser la mise en oeuvre des quatre points principaux du plan de la Ligue arabe, à savoir l’arrêt des violences, le retour de l’armée dans les casernes, la libération des prisonniers politiques et le libre accès des journalistes étrangers sur le territoire syrien.
S’agissant des négociations en cours au Conseil de sécurité de l’Onu sur le dossier syrien, le porte-parole du Quai d’Orsay a déploré que la réunion de jeudi n’ait "en aucune façon répondu aux attentes" de la France qui aspire le vote d’une résolution condamnant la répression, empêché jusqu’ici par le véto russe et chinois.
"Nous déplorons le fait que les discussions n’aient pas progressé alors que par ailleurs nous savons tous que la répression se poursuit. Les discussions sont en cours avec tous nos partenaires", a-t-il dit.
Il a, en revanche, dénoncé la position russe sur ce dossier.
"Devant l’ampleur sans précédent de la répression en Syrie ces derniers jours", la France, souligne-t-il, espère que la Russie, qui assume la présidence du Conseil de sécurité, "mettra tout en oeuvre pour accélérer les négociations sur un projet de résolution acceptable qui condamne effectivement le régime syrien et exige la fin des exactions contre la population civile".
Après avoir opposé son droit de véto, avec la Chine, à un projet de résolution condamnant la répression en Syrie, la Russie avait proposé, le 15 décembre dernier, un nouveau texte, contesté par les Européens et les Américains car ne faisant pas de différence entre les manifestants et les forces de l’ordre, en matière de répression.