ONU: Ban Ki-moon appelle à davantage d’efforts pour lutter contre les effets des catastrophes naturelles
"Nous sommes tous concernés par la réduction des risques de catastrophe, nous devons tous y participer et apporter notre pierre à l’édifice: société civile, réseaux professionnels, pouvoirs locaux et autorités nationales", a affirmé le chef de l’ONU dans un message à l’occasion de la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles.
Selon lui, chaque pays est tenu de prendre des décisions dans ce sens "suivant les principes de la non-exclusion et de la participation de tous".
"Les normes d’urbanisation durable doivent être acceptées et appliquées, en particulier dans l’intérêt de ceux qui vivent dans des bidonvilles ou des implantations sauvages", a-t-il souligné.
"Trop de gens sont installés dans des plaines alluviales ou sur des lignes de faille. Certains s’installent en aval de zones déboisées, sans protection contre les éléments. Le risque de catastrophe augmente lentement mais sûrement. Et si tout le monde est vulnérable, ce sont les pauvres qui le sont le plus, et de loin", a expliqué le Secrétaire général de l’ONU.
M. Ban s’est, par ailleurs, félicité des différents efforts déployés par plusieurs villes dans le monde en vue de renforcer leur résistance face aux risques climatiques, écologiques et sociaux", dans le cadre de la campagne "Rendre les villes résilientes" lancée en mai.
Cette initiative à laquelle ont adhéré prés de 100 villes, comptant plus de 110 millions d’habitants, permettra notamment d’investir dans l’évaluation des risques, ainsi que dans la formation en matière de réduction des risques, la protection des écosystèmes et les systèmes d’alerte rapide.
Selon l’organe de l’ONU chargé de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ONUSIPC), plus de 236.000 personnes ont été tuées depuis le début de l’année et quelques 256 millions ont été affectées par les tremblements de terre, les inondations, les orages tropicaux et les glissements de terrains.