Mon chien prend grand soin de ma santé !
Moins de consultations et d’hospitalisations, baisse du risque d’accident cardiovasculaire, de surpoids, d’insomnie ou de troubles de l’humeur ? Merci le chien !
En France, 20 % des foyers accueillent un ou plusieurs chiens. L’amour de ces animaux est bien sûr la première motivation, mais cette démarche n’est pas seulement altruiste. En effet, les chiens savent s’y prendre pour rendre leurs maîtres plus confiants en eux, moins stressés et pourquoi pas, plus heureux ! Comme le chien ne juge pas et est toujours content de voir son maître – quoi qu’il ait pu rater dans sa journée – il n’a pas son pareil pour redonner confiance en soi.
Grâce à ses manifestations de sympathie très marquées, c’est aussi un bon "dopant" de notre humeur.
Enfin, caresser un animal (chien ou chat, d’ailleurs), abaisserait la tension artérielle, ralentirait la fréquence cardiaque, bref, favoriserait un état de relaxation et de mieux-être. Et en cas d’événement stressant (perte d’un proche, d’un travail etc.), la seule présence du chien diminuerait le niveau d’anxiété, la perception de solitude et donc le risque de plonger dans la dépression.
Avec mon chien, je suis mieux dans mon corps …
La grande différence entre des adultes qui n’ont pas d’animal et ceux qui possèdent un chien, c’est 15 % de consultations médicales en moins et une réduction de 32 % du nombre annuel de nuits passées à l’hôpital, en faveur des propriétaires de toutous. Faut-il en conclure que nos chiens nous aident à rester en meilleure santé ? C’est plausible, car lorsqu’on possède un chien, on s’oblige à marcher davantage (deux fois plus en moyenne). Or les bénéfices de la marche – et d’une activité physique régulière, en général – ne sont plus à démontrer : à la clé, il y a moins de surpoids, moins de stress, moins de difficultés pour trouver le sommeil, mais aussi moins d’hypertension artérielle, de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancers…
Avec mon chien, je suis mieux accepté en société
Les propriétaires de chiens en ont tous déjà fait l’expérience : marcher avec Médor ou Hercule au bout d’une laisse, favorise la discussion avec les autres passants. Mieux : certains passants vont jusqu’à traverser une rue ou faire un détour pour aller discuter "chien" avec celui qui promène le sien, ce qui ne serait probablement pas arrivé autrement.
Non seulement la présence du chien augmente le nombre d’interactions sociales, mais d’autres expériences ont prouvé que la présence du chien allait jusqu’à rendre son propriétaire plus sympathique. Entre amis des chiens, c’est le slogan "les amis de mes amis, sont mes amis" qui s’applique !
Puisque le chien fait le lit de l’amitié, certains se sont intéressés à ses effets sur un groupe de personnes, indépendamment du fait qu’elles possèdent un chien ou non. Et les résultats sont sans appel : on observe davantage de cohésion dans le groupe des personnes possédant un chien et les relations y sont facilitées, grâce à une atmosphère moins stressante et plus joviale. Finalement, on dit souvent qu’il ne manque au chien que la parole… mais il n’a pas son pareil pour délier celle des humains !
Par Dr Philippe Presles
Publié dans msn.femmes, 9 août2010