Message de condoléances et de compassion du Roi à la famille du petit Adnane Bouchouf
Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille de l’enfant Adnan Bouchouf, le petit garçon de 11 ans violé et tué.
Dans ce message, le souverain affirme avoir appris avec une grande émotion et une profonde affliction la nouvelle de la tragédie qui a endeuillé la famille d’Adnan.
En cette douloureuse circonstance, le Roi exprime aux membres de la famille du défunt et, à travers eux à l’ensemble de ses proches, Ses vives condoléances et sa sincère compassion suite à cette perte cruelle..
Le souverain condamne également l’acte criminel odieux dont Adnan a été victime et dit partager la douleur de la famille et de toutes les familles marocaines qui ont compati cette perte cruelle.
La police judiciaire de Tanger a déféré, ce lundi, devant le procureur général du Roi près la Cour d’appel le suspect principal de ce crime.
Le suspect, qui a été interpellé dans la nuit du vendredi, est poursuivi en état d’arrestation notamment pour crime d’homicide volontaire sur un mineur avec attentat à la pudeur.
La police avait interpellé le suspect de 24 ans, employé dans la zone industrielle de la ville La famille de l’enfant avait avisé les services de Sûreté de la disparition d’un mineur de 11 ans, lundi 7 septembre, avant que les recherches et investigations ne révèlent qu’il s’agit d’une disparition à caractère criminel.
Les recherches menées par la police judiciaire, appuyée par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont abouti à l’identification du suspect, qui réside près du domicile de la victime, avant qu’il ne soit interpellé et désigne le lieu où il s’est débarrassé du corps de Adnan.
Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le mis en cause a emmené la victime dans un appartement qu’il loue dans le même quartier, l’a agressée sexuellement, avant de le tuer et de l’enterrer aux alentours de son domicile.
Trois autres individus, colocataires du suspect, ont également été arrêtés pour dissimulation de ce crime et pour ne pas avoir dénoncé les faits en reconnaissant leur ami sur les séquences vidéo largement diffusés dans le cadre des procédures d’investigation.
Le procureur général du roi près la Cour d’appel a déféré les suspects devant la première chambre d’instruction de cette Cour pour complément d’enquête.