Merci donc à Jacques Dorfmann, qui, en sa qualité de président du jury du 14ème Festival National du film Marocain, entouré de femmes et d’hommes, cinéastes libres et courageux, a su imposer son choix et sa vision de scénariste et de réalisateur, libre, tout court, et libre d’esprit, en choisissant de couronner un vrai réalisateur, un excellent cinéaste, j’ai nommé de Nour-Eddine Lakhmari.
Aussi, les quatre prix accordés au premier film d’Abdessalam Akalay, MALAK, ont sûrement reçu la bénédiction de Jacques Dorfmann qui a vu en ce cinéaste a=handicapé un créateur capable de surmonter tous les handicaps et les difficultés.
Jacques Dorfmann qui a produit de grands cinéastes français, dont Jean Pierre Melville, ne pouvait être que séduit, tout comme moi, par la belle atmosphère sordide de ce beau ZERO qui s’avère, en fin de compte, un bel HEROS, un intrépide ZORRO.
Cependant, Jacques Dorfmann ne savait pas que certains films qui ont reçu des prix, n’étaient pas des films marocains mais des films et des téléfilms étrangers, français pour la plupart, à l’image de De Tinghir à Jérusalem et Les chevaux d’Allah, pour ne citer que ces deux produits français.
Rabat le 10 février 2013
Signé Nabyl Lahlou