Maroc-UE: Le gouvernement d’Andalousie se félicite du prochain retour des pêcheurs de cette région dans les eaux marocaines
Le Gouvernement autonome d’Andalousie (sud de l’Espagne) a exprimé, samedi, sa « satisfaction » suite à l’accord conclu à Rabat par la Commission mixte chargée de la mise en œuvre du nouveau protocole de l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre le Maroc et l’Union Européenne (UE), qui permet le retour de la flotte andalouse dans les eaux marocaines, après une absence de trois ans.
Dans un communiqué, la ministre de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement rural, au gouvernement autonome d’Andalousie, Mme Elena Viboras, s’est félicitée du fait que les pêcheurs andalous sont "heureux" de retourner dans les eaux marocaines "après une pause de trois ans" .
Elle a souligné, à cet égard, "l’importance économique" que représente cet accord pour les ports du Détroit de Gibraltar particulièrement celui de Barbate, à Cadix (sud de l’Espagne), et qui permettra à plus de 400 pêcheurs d’opérer dans les eaux marocaines et de créer 300 postes d’emploi indirects de plus dans l’industrie auxiliaire.
La responsable andalouse a fait remarquer que la mise en œuvre de cet accord était suspendue à cause de certaines questions techniques qui ont été résolues de manière définitive, lors de la réunion de la Commission mixte.
Viboras a affirmé que les bateaux de pêche dans les ports d’Algésiras, Barbate, Conil et Tarifa, au nombre de 29, et qui ont déjà payé les frais relatifs aux licences, en août dernier, peuvent commencer à opérer la semaine prochaine, alors que les autres, n’ayant pas encore rempli les conditions, solliciteront les licences au cours de ce mois de septembre afin de retourner, le mois prochain, dans les eaux marocaines.
Le nouveau protocole de pêche, d’une durée de quatre ans, prévoit de développer la coopération économique entre les opérateurs marocains et européens dans la filière pêche au Maroc. Il est conditionné par le versement d’une contrepartie de 40 millions d’euros par an dont 30 millions provenant du budget de l’UE et 10 millions d’euros à la charge des armateurs pour le paiement des redevances et des droits de licences.