Maroc : repli à 1,6% du taux d’accroissement de la demande intérieure au T3-2019 (HCP)

La demande intérieure a affiché un taux d’accroissement de 1,6% au troisième trimestre 2019 au lieu de 5,9% durant la même période de l’année précédente, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP).

Cette demande a ainsi contribué pour 1,8 point à la croissance économique nationale au lieu de 6,4 points une année auparavant, précise le HCP dans sa note d’information sur la situation économique nationale au T3-2019.

Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 2% au lieu de 3,6%, contribuant pour 1,2 point à la croissance au lieu de 2,1 points, alors que la consommation finale des administrations publiques a affiché une augmentation de 4% au lieu de 3,7%, avec une contribution à la croissance de 0,8 point au lieu de 0,7 point, selon la même source.

En revanche, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) a enregistré une baisse de 0,4% au lieu d’une hausse de 11,4%, avec une contribution négative à la croissance de -0,2 point au lieu de 3,7 points, durant le même trimestre de l’année précédente.

La note fait également ressortir que les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution positive à la croissance, se situant à 0,3 point au lieu d’une contribution négative de 3,5 points le même trimestre de l’année précédente.

Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 7,9% durant le troisième trimestre 2019 au lieu de 2,7% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de 3 points au lieu de 1 point alors que les importations ont connu un ralentissement à 5,5% au lieu de 9,9%, avec une contribution négative de (-2,7) points au lieu de (-4,5) points une année passée.

Avec une augmentation de 9,5% des revenus nets reçus du reste du monde au lieu d’une baisse de 24,7% durant le troisième trimestre 2018, le revenu national brut disponible a progressé de 3,4% au troisième trimestre 2019 au lieu de 1,8% l’année précédente.

Compte tenu de l’accroissement de 2,7% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 4,8% enregistré une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 26,5% du PIB au lieu de 25,9%.

L’investissement brut a représenté 30,6% du PIB au lieu de 32,7% durant le même trimestre de l’année précédente. Le besoin de financement de l’économie nationale a connu ainsi une baisse, passant à 4,1% du PIB après avoir été de 6,8%.

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