Si l’idéologue du MUR et du PJD, Ahmed Raissouni (ancien patron du MUR) a, dans une lettre adressée à Abou Hafs, salué l’initiative des salafistes d’intégrer, pour la première fois de leur histoire, l’action politique directe, d’autres islamistes voient d’un mauvais œil ce rapprochement entre les salafistes et le parti de Mohamed Khalidi.
En effet, Mohamed El Hilali, homme fort du MUR, s’en est pris de manière virulente à la nouvelle expérience en affirmant que "c’est la plus mauvaise nouvelle" qu’il a reçue de sa vie, avant de s’attaquer à Mohamed Khalidi, en le qualifiant d’"opportuniste".
Pour sa part, Cheikh Abou Hafs, l’une des figures salafistes qui ont intégré le PRV, a exprimé son regret "de voir certains de nos frères, que nous avons défendu, être les premiers à ne pas respecter notre choix, et à nous qualifier de traîtres".