La diva de la chanson marocaine, Karima Skali a chanté avec brio la poésie d’Ibn Arabi, avant d’exprimer diverses manifestations de la foi, à travers les invocations d’Allah et les éloges du Prophète.
Elle a ainsi replongé les mélomanes noctambules dans un passé lointain, celui du bonheur des retrouvailles et de la convivialité spirituelle réussie grâce aux philtres dont seule le chant soufi en possède les fulgurances.
Les mélomanes de cette soirée inaugurale ont également applaudis, les membres de l’ensemble Al Kawtar de Grenade (Espagne).
Les artistes ont eu de la peine à clore leur spectacle puisque à plusieurs reprises ils ont dû céder aux sollicitations insistantes du public pour une ultime partie de Samaâ.
Pour le président fondateur de cet événement culturel, M. Fawzi Skali, le Festival de la culture soufie est une occasion pour les spécialistes d’ouvrir une réflexion sur ce que pourrait être l’apport de ce patrimoine au coeur de la société d’aujourd’hui.
"Archétypes du féminin chez l’Emir Abdelkader", "Et Allah créa Khadija", "La femme selon l’Emir Abd El-Kader : une théophanie akbarienne", "Lalla Zahra Al Kouchia, une sainte à l’ombre de la Koutoubia", " Femmes et Sainteté : figures de femmes soufis en Afrique de l’Ouest" et "La vie n’est pas courte mais le temps est compté" sont parmi les thèmes choisis pour les conférences programmés au Musée Batha.
Le 5è Festival de la culture soufie (16-23 avril), qui réuni cette année un parterre d’artistes, de chercheurs et d’intellectuels de plusieurs pays étrangers sera ponctué chaque soirée par des concerts donnés par des troupes soufies et des groupes issus de différentes confréries.