Maroc/Justice : recomposition des commissions permanentes du CSPJ et création de nouvelles commissions
La réunion a également été marquée, souligne-t-on, par la mise en place de trois nouvelles commissions thématiques, en l’occurrence la commission en charge des élections des membres, magistrats, au sein du CSPJ, la commission « Digitalisation et modernisation » et la commission en charge de l’évaluation et de la révision du règlement intérieur du Conseil et des lois organiques relatives au pouvoir judiciaire.
Conformément à sa mission constitutionnelle et à la loi 100-13 l’instituant, le Conseil s’est enquis de ces dossiers dans le strict cadre des garanties accordées aux magistrats, selon les critères objectifs précisés dans la loi précitée, et dans le total respect de l’indépendance des magistrats, de l’honorabilité de leur fonction et de la défense des valeurs judiciaires et des principes de neutralité et d’impartialité, fait savoir la même source.
La recomposition des commissions permanentes et la mise en place de nouvelles commissions, toutes présidées et composées par des membres du Conseil, s’inscrivent dans l’étape institutionnelle clé que vit actuellement le pouvoir judiciaire, et qui vise à donner au Conseil les outils et les instruments nécessaires pour une gestion opérationnelle efficiente des dossiers qui lui sont soumis et pour répondre aux questions stratégiques prioritaires qui entrent dans le cadre de ses missions, relève le communiqué.
Et le Conseil d’ajouter qu’il a également débattu, pendant sa réunion, de la stratégie ambitieuse qui sous-tendra l’exercice des missions dont il a été investi, inspirée de la vision et des hautes orientation du Roi, et qu’il poursuivra dans le respect des valeurs de la Constitution et des lois relatives aux fonctions judiciaires. En adoptant cette stratégie, poursuit le communiqué, le Conseil entend contribuer, selon ses attributions, aux chantiers structurants de la modernisation et de la moralisation du système judiciaire, de sa transparence et de son accessibilité, et d’œuvrer au renforcement de la confiance dans la justice et l’Etat de droit, notamment par le développement de canaux de communication avec les citoyens et les usagers du service public de la justice, conformément aux principes de bonne gouvernance.