"Cette opération, menée sur la base d’investigations minutieuses effectuées (…) en étroite collaboration avec les services de sécurité espagnols, s’inscrit dans le cadre de l’approche sécuritaire proactive visant à lutter contre les menaces terroristes", ajoute le ministère dans un communiqué.
Les membres de ce réseau "s’apprêtaient à planifier l’exécution d’actes terroristes à l’intérieur du Royaume en utilisant des armes à feu et des explosifs".
Pour sa part, le ministère de l’Intérieur espagnol a précisé jeudi que le réseau opérait à Tétouan, Fnideq (nord), Fès (centre) et Ceuta, une enclave espagnole dans le nord du Maroc.
Rabat affirme avoir démantelé de nombreuses cellules jihadistes –dont 18 entre 2011 et 2013– depuis la série d’attentats suicide qui a fait 33 morts à Casablanca en mai 2003.
L’inquiétude grandit dans le pays depuis un an, face au retour d’islamistes marocains ayant combattu en Syrie, où ils seraient plus d’un millier. Les autorités affirment régulièrement que "des combattants marocains qui ont pris part à des opérations menées par des groupes liés à Al-Qaïda sont décidés à rentrer au Maroc" pour mener des "actes terroristes".