Marine Le Pen craint un « pacte avec le diable de l’austérité »

La présidente du Front national Marine Le Pen a dit craindre lundi que le « pacte de responsabilité » qui devrait être détaillé par François Hollande mardi ne soit « un pacte avec le diable de l’austérité ».

"Ce que je ne voudrais pas, c’est que ce (pacte de responsabilité) soit un pacte avec le diable de l’austérité", a commenté Mme Le Pen sur RTL. "Que l’on ait envie que les entreprises soient allégées dans les normes qui pèsent sur elles, qu’on leur facilite la vie, sur le plan administratif qu’on les soulage, tout le monde est d’accord", a observé l’eurodéputée.

Mais "ce qui se dessine, c’est un allégement des charges avec en contrepartie le diable de l’austérité, c’est-à-dire à nouveau une augmentation de prélèvements qui pèsent sur les retraités, sur les Français, c’est-à-dire par exemple la CSG", regrette la dirigeante d’extrême droite.

"Sur le fond, j’en ai vu passer, depuis que François Hollande est au pouvoir, des grandes annonces! On nous a annoncé une grande réforme de la fiscalité, on nous a annoncé un choc de simplification…Les mots sont toujours très durs, très forts, on ne voit en général strictement rien se concrétiser", a-t-elle raillé, à la veille de la troisième grande conférence de presse du chef de l’Etat.

"Je n’attends non plus rien de la grande réforme de la justice de Mme Taubira qui probablement accouchera d’un allègement des peines, comme d’habitude", a poursuivi Mme Le Pen. "Comme on n’est pas capable de faire appliquer les peines, la tentation est grande de faire comme Nicolas Sarkozy a fait aussi en son temps, soit alléger (ces peines), soit les faire disparaître", d’après elle.

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