Les soldats ont trouvé la mort après que leur véhicule eut sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) lundi lors d’une patrouille de déminage à Tessalit, dans la région de Kidal. Deux autres ont été gravement blessés.
L’attaque a été condamnée « fermement » par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dit dans un communiqué publié à New York son porte-parole Stéphane Dujarric.
Les attaques contre les Casques bleus « peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international », a tenu à rappeler M. Guterres.
Les engins explosifs improvisés ont causé la mort de 76 Casques bleus depuis le début de la mission en 2013, selon la Minusma.
La Minusma avec environ 12.000 soldats déployés au Mali, est la mission de l’ONU la plus meurtrière dans le monde. Depuis sa création en 2013, 181 de ses membres ont trouvé la mort dans des actes hostiles.
Les engins explosifs frappent aussi les civils. Onze d’entre eux ont été tués et des dizaines d’autres blessés la semaine passée dans la région de Mopti (centre) quand le car qui les transportait a heurté un engin explosif.
Un rapport de la Minusma arrêté au 31 août dénombrait 245 attaques aux EEI et aux mines en 2021 et 134 en 2022.