A New York, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a salué mardi l’intervention "courageuse" de la France au Mali, mais il a aussi réitéré ses craintes concernant l’impact de l’opération sur les civils et les droits de l’homme.
Sur le terrain, la France s’est attaquée directement à Aqmi, le plus important des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, en frappant plusieurs cibles, dont "un centre de commandement des terroristes" près de Tombouctou, selon des sources concordantes françaises. Le palais que l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s’était fait construire à Tombouctou, qui servait de QG aux islamistes, a notamment été détruit par ces frappes aériennes, selon des habitants et une source de sécurité malienne.
