Mali : les putschistes acceptent de rendre le pouvoir

La junte militaire au Mali s’est engagée vendredi soir à remettre le pouvoir aux civils dans le cadre d’un accord avec la Cédao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Cette dernière avait menacé de recourir à la force pour préserver "l’intégrité territoriale" du pays, après la déclaration d’indépendance du territoire de l’"Azawad", au Nord, par un mouvement de la rebellion touareg. Cet "accord-cadre" de cinq pages prévoit un président intérimaire en la personne du président de l’Assemblée nationale, un Premier ministre et un gouvernement de transition ainsi qu’une future loi d’amnistie pour les putschistes.

L’accord stipule encore que le président intérimaire aura "comme mission d’organiser une élection présidentielle dans le délai constitutionnel de 40 jours".

La Cédéao a également demandé que le président malien Amadou Toumani Touré, renversé le 22 mars par la junte, soit protégé et libre du choix de sa résidence, a ajouté le ministre burkinabè, représentant du médiateur dans la crise malienne.

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