L’armée malienne avait déjà attribué vendredi aux terroristes de la Katiba Macina, affiliée au GSIM, l’attaque commise avec deux camions piégés. L’attaque a tué au moins un soldat malien, fait six blessés dont un civil tandis que sept assaillants ont été « neutralisés » et huit autres interpellés.
Vendredi, « une brigade de moudjahidines a mené une opération bénie contre l’armée malienne, l’injuste tueuse d’innocents, à l’endroit le plus notoire de la capitale Bamako, près du siège du président et du ministère de la Défense », indique le GSIM dans un communiqué authentifié samedi par l’ONG américaine SITE, spécialisée dans le suivi des groupes radicaux.
« Si vous avez le droit d’engager des mercenaires pour tuer des innocents sans défense, alors nous avons le droit de vous détruire et de vous cibler », poursuit le communiqué, relayé par des médias.
L’armée malienne a intensifié ses opérations contre les groupes terroristes depuis quelques mois.
Depuis 2012, le Mali fait face à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.