Maison Blanche: Donald Trump bientôt investi, sa femme accusée de plagiat

Le magnat de l’immobilier Donald Trump sera formellement investi mardi candidat républicain à la Maison Blanche par les délégués de la convention de Cleveland, après une première journée marquée par les fausses notes.

Une polémique enflait avant même le lever du soleil. Son épouse Melania, qui a prononcé un discours bien accueilli par les délégués lundi soir, est accusée d’avoir partiellement plagié un discours de Michelle Obama à la convention démocrate de 2008. Au moins deux passages copiaient presque mot pour mot le texte de l’épouse de Barack Obama.

"En écrivant son beau discours, l’équipe de Melania a pris des notes sur les sources d’inspiration de sa vie, et a dans certains cas inclus des fragments reflétant sa propre pensée", a réagi dans la nuit Jason Miller, membre de l’équipe de communication du candidat, dans un communiqué ambigu, sans admettre de plagiat. "L’expérience d’immigration de Melania et son amour pour l’Amérique ont nourri son discours, ce qui a assuré son succès".

Roulant les "r" de son accent slovène, cet ancien mannequin naturalisé en 2006 et qui s’exprime rarement en public avait présenté son mari comme un homme à poigne, mais plein d’amour pour les siens et son pays.

"Donald veut représenter tout le monde, pas seulement certains. Cela inclut les chrétiens, les juifs et les musulmans", a-t-elle déclaré. "Cela inclut les hispaniques et les Noirs et les Asiatiques, et les pauvres et la classe moyenne."

Plus tôt lundi, les travaux de la convention avaient été perturbés par des délégués anti-Trump, qui ont bruyamment hué les responsables du parti lors d’un vote de procédure.

Donald Trump lui-même n’a fait qu’un brève apparition, accompagnant sa femme sur la scène de la salle omnisports de Cleveland, centre névralgique de la convention.

Malgré ces couacs, après le vote des 2.472 délégués élus lors des primaires, qui aura lieu Etat par Etat mardi en fin de journée, plus rien ne pourra empêcher l’impression du nom de Donald Trump sur les bulletins de vote de l’élection présidentielle du 8 novembre. Son adversaire démocrate, Hillary Clinton, sera investie la semaine prochaine à Philadelphie.

Le Parti républicain est de facto résigné à introniser le milliardaire new-yorkais. A cette résignation répondait la faible mobilisation des manifestants anti-Trump à l’extérieur de la convention.

Environ 500 personnes seulement ont défilé dans le calme lundi, beaucoup moins que ce que les organisateurs espéraient. Une seule interpellation a eu lieu.

Avec AFP

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