Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mardi les parties libyennes à finaliser « dès que possible » un cessez-le-feu afin de permettre une relance du processus politique visant à mettre un terme au conflit en Libye.
« Les membres du Conseil de sécurité exhortent les parties libyennes à s’engager de manière constructive dans la commission militaire dite 5+5 afin de conclure un accord de cessez-le-feu dès que possible », indique une déclaration publiée à l’issue d’une réunion du Conseil sur les résultats du sommet dimanche à Berlin.
Depuis l’offensive militaire déclenchée le 4 avril par le maréchal Haftar pour s’emparer de Tripoli, le Conseil de sécurité s’est montré incapable de parvenir à une résolution réclamant un cessez-le-feu et un retour à un processus politique.
Khalifa Haftar est notamment soutenu par la Russie, les Emirats Arabes Unis et l’Egypte, alors que Fayez al-Sarraj bénéficie du soutien de la Turquie et du Qatar.
A l’issue de la réunion du Conseil, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a rendu compte de la réunion de Berlin, a souligné qu’il ne « s’agissait que d’un début ». « Nous espérons que (la commission militaire) pourra se réunir pour la première fois mardi », a-t-il dit à des journalistes.
« Il y a encore un long chemin à parcourir. Nous avons une trêve. Une trêve qui subit des violations mais pas de larges violations, elles sont localisées jusqu’à présent », a-t-il précisé.