« Avec une augmentation de 90% des incidents d’enlèvement vérifiés en 2020 et une augmentation soutenue en 2021 à 20%, il est urgent de veiller à ce que tous ceux qui travaillent à la surveillance, à la communication d’informations soient équipés d’outils solides pour mettre fin et prévenir l’enlèvement d’enfants, conformément à la demande du Conseil de sécurité », a indiqué la responsable onusienne.
Réagissant à ce rapport, la directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Catherine Russell a appelé les membres du Conseil à “s’arrêter un moment pour mesurer à quel point les informations contenues dans le rapport du Secrétaire général sont effroyables”.
Selon l’ONU, ce rapport présente des preuves vérifiées de plus de 23.000 violations contre des enfants en 2021. “Certains de ces enfants ont été tués. D’autres ont été gravement blessés, violés ou ont subi des violations multiples. D’autres encore ont été enlevés à leur famille, arrachés à leurs écoles, contraints à prendre les armes et à risquer leur vie”, indique l’organisation internationale.
“Il ne s’agit là que des violations des droits des enfants que les Nations Unies ont été en mesure de vérifier. Il y en a beaucoup d’autres que nous n’avons pas pu atteindre et dont les histoires ne nous seront peut-être jamais connues », a souligné la directrice de l’UNICEF.