Les rebelles syriens accusés d’emploi d’armes chimiques

Les autorités syriennes ont accusé mardi les rebelles en lutte contre le président Bachar al Assad d’avoir eu recours à des armes chimiques lors d’une attaque à Alep, dans le Nord, une accusation aussitôt démentie par un porte-parole rebelle.

"Les terroristes ont tiré des roquettes contenant des substances chimiques à Khan al Assal dans la région rurale d’Alep et selon les premières informations une quinzaine de personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées", écrit l’agence de presse officielle Sana.

Le ministre syrien de l’Information, Omran al Zoabi, a accusé peu après à son tour les rebelles d’avoir fait usage d’armes chimiques mardi dans la province d’Alep, tuant 16 personnes et en blessant 86 autres, la plupart grièvement.

Le ministre, qui s’exprimait devant la télévision d’Etat, a ajouté que la Turquie et le Qatar, qui soutiennent l’opposition, portaient une "responsabilité juridique, morale et politique" dans cette attaque.

Selon lui, les rebelles ont effectué un tir de roquette du quartier de Nairab, dans le sud-est d’Alep, en direction de la ville de Khan al Assal, à huit km au sud-ouest d’Alep. Il a qualifié cette attaque "d’escalade dangereuse".

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