Les pourparlers de paix sur la Syrie débutent vendredi à Genève

Les pourparlers de paix sur la Syrie débutent, vendredi à Genève, malgré l’incertitude sur la participation de l’opposition syrienne, a affirmé l’ONU.

L’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait invité jeudi tous les citoyens syriens, où qu’ils se trouvent, à dire aux divers responsables devant participer aux pourparlers de paix intersyriens qu’ils en ont ‘assez » de la guerre et qu’ils attendent d’eux une attitude de compromis afin d’aboutir à une solution pacifique.

Dans un message vidéo adressé à ‘chaque homme, chaque femme, chaque enfant de Syrie, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, dans les camps de réfugiés ou dans quelque autre endroit », M. de Mistura a évoqué les pourparlers de paix qui doivent s’ouvrir vendredi à Genève, afin de ‘progresser dans le but de rétablir, enfin, la paix, la stabilité et la dignité en Syrie ».

‘Vous le méritez », a-t-il dit à l’adresse de tous les Syriens. ‘Cinq ans de ce conflit, c’est beaucoup trop. Nous comptons sur vous pour faire entendre votre voix, pour dire +Assez+, pour dire à tous ceux qui viendront, de Syrie ou de l’extérieur, pour participer à cette conférence qu’il y a des attentes, qu’on attend maintenant d’eux qu’ils fassent preuve d’une capacité de compromis dans les discussions afin de parvenir à une solution pacifique en Syrie. Vous avez déjà vu assez de conférences, deux ont déjà eu lieu. Celle-ci ne peut pas échouer », a-t-il affirmé.

Fin décembre, Staffan de Mistura avait fixé au 25 janvier 2016 la date à laquelle devaient commencer les pourparlers de paix. Cette annonce avait été faite une semaine après l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2254, qui donne à l’ONU un rôle accru en vue d’aider à trouver une solution au conflit.

Dans sa résolution, le Conseil appuie un processus politique dirigé par les Syriens et facilité par l’ONU, qui mette en place, dans les six mois, ‘une gouvernance crédible, inclusive et non confessionnelle » et arrête un calendrier et des modalités pour l’élaboration d’une nouvelle constitution. Il se dit favorable à la tenue, dans les 18 mois, d’élections libres et régulières, conformément à la nouvelle constitution, qui seraient conduites sous la supervision de l’ONU et ouvertes à tous les Syriens, y compris ceux de la diaspora.

Lundi dernier, M. de Mistura avait annoncé le report au 29 janvier l’ouverture des pourparlers, en raison  »d’intenses désaccords » sur les personnes qui y seront invitées.

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