"La position américaine a toujours été que le colonel Kadhafi a perdu toute légitimité (…) et qu’il doit être par conséquent écarté du pouvoir", a souligné le porte-parole de la Maison Blanche, lors de son point de presse quotidien, estimant que "c’est au peuple libyen de décider" si Kadhafi pourrait par la suite rester en Libye ou pas.
"La principale préoccupation reste son départ du pouvoir et le fait qu’il ne représente plus un danger pour son propre peule", a encore insisté M. Carney.
Plus tôt dans la journée, la France, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a suggéré que Kadhafi peut rester en Libye à condition qu’"il se mette à l’écart de la vie politique".
"L’une des hypothèses envisagées, c’est qu’il séjourne en Libye, mais à une condition, c’est que très clairement il se mette à l’écart de la vie politique libyenne", a-t-il dit.