"Je ne suis pas au courant d’une quelconque grande stratégie pour l’instant", a déclaré le général Thomas Waldhauser, mis sur le grill par le sénateur républicain John McCain, grand pourfendeur de la politique étrangère du président Obama.
Le général Waldhauser, nommé par l’administration Obama, doit encore être confirmé par un vote au Sénat.
Pour l’instant, l’administration américaine s’est contentée d’envoyer en Libye un petit nombre de forces spéciales pour mieux connaître le terrain et identifier les différentes forces en présence.
En février dernier, des appareils américains ont également bombardé un camp d’entraînement du groupe Etat islamique (EI) près de Sabrata, à l’ouest de Tripoli, tuant plusieurs dizaines de personnes.
Il y de 5 à 8.000 combattants de l’EI dans le pays, selon les estimations américaines.
"Nous regardons la situation en Libye de très près. Nous comprenons la menace potentielle que l’EI pose en Libye et ailleurs", a souligné mardi le porte-parole du Pentagone, Peter Cook.
Mais les Etats-Unis et leurs alliés européens veulent éviter un engagement militaire contre l’EI en Libye tant que le pays n’a pas de gouvernement reconnu par tous.
Les Etats-Unis et la communauté internationale ont reconnu le gouvernement d’union nationale (GNA) mais ce dernier ne parvient pas à étendre son autorité à l’ensemble du territoire.
La Libye a plongé dans le chaos après le renversement et la mort du dictateur Mouammar Kadhafi, après huit mois de révolte et des frappes aériennes occidentales en 2011.
Source AFP