Le convoi composé de trois conteneurs de 21 barres de combustible usé doit traverser 12 départements (Nord, Pas-de-Calais, Aisne, Oise, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise, Yvelines, Eure, Seine-Maritime, Calvados et Manche) et emprunter les voies du RER grande couronne en région parisienne.
"Il pourrait transporter jusqu’à 1.953 petabecquerels de radioactivité, ce qui, en terme de quantité de radioactivité, est comparable à la radiation totale libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl", selon le réseau Sortir du nucléaire.
Le réseau Sortir du nucléaire a reconstitué ce que devrait être le parcours de ce convoi. Douze départements traversés ou en passer de l’être : Nord, du Pas-de-Calais, Aisne, Oise, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise, Yvelines, Eure, Seine-Maritime, Calvados et Manche. Le tout sur les voies de chemin de fer, et sur les voies de RER en région parisienne.
Un convoi qui serait loin d’être inoffensif, selon Sortir du nucléaire. Dans un communiqué, il affirme qu’"il pourrait transporter jusqu’à 1953 petabecquerels de radioactivité, ce qui, en terme de quantité de radioactivité, est comparable à la radiation totale libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl".
Un chargement qui requiert une étanchéité parfaite. Ici, les wagons comportent des parois de 40 cm d’acier et de plomb. Insuffisant pour contenir un tel rayonnement, selon le réseau Stop EPR, qui aurait souhaité avoir la possibilité de pratiquer des mesures à l’arrivée, mais s’est heurté à une fin de non-recevoir.