Ces nouvelles dispositions concernent les "étrangers demandant l’acquisition de la nationalité française" par "naturalisation" ou "mariage" avec un Français, selon les textes.
Ces textes prévoient que "tout déclarant doit justifier d’une connaissance de la langue française caractérisée par la compréhension des points essentiels du langage nécessaire à la gestion de la vie quotidienne et aux situations de la vie courante ainsi que par la capacité à émettre un discours simple et cohérent sur des sujets familiers".
"Le niveau de langue ne sera plus évalué au cours d’un entretien individuel par un agent de préfecture", désormais supprimé, "mais il appartiendra à l’étranger d’en justifier par la production d’un diplô me ou d’une attestation délivrée par un organisme reconnu par l’Etat ou par un prestataire agréé", ajoute le texte.
D’après le quotidien économique Les Echos, qui cite une estimation du ministère de l’Intérieur, "environ 1 million d’étrangers présents sur le territoire national ne parlent pas le français".
Depuis 2003, plus de 100.000 personnes par an obtiennent la nationalité française soit "par décret", soit "par déclaration", selon les chiffres officiels.