Le Roi Mohammed VI, le constat et l’ambition

Voilà un discours qui restera comme la parole royale qui a fait un terrible constat et tracé une ambitieuse perspective. Le constat que toutes les attaques médiatiques et politiques qui ont eu lieu ces derniers temps pour déstabiliser le royaume avaient ses maîtres d’œuvre connus, des agendas et des motivations identifiés. L’ambition et la détermination royale à projeter le Maroc dans une nouvelle ère où il continue à jouer un rôle crucial et profiter des ses richesses.

Le Roi Mohammed VI donne ainsi une cohérence et une explication à une série d’attaques méthodiques, différentes par ses lieux géographiques, multiples par ses acteurs et ses intervenants mais unies par ses objectifs déclarés: affaiblir le royaume, incruster des bâtons dans les roues dans sa machine économique, empêcher son essor et ralentir son dynamisme. Bref tenter de le ramener à une situation classique d’acteur périphérique au service d’un centre européen arrogant et dominateur.

Cette levée de boucliers contre le Maroc, cette volonté de l’atteindre dans ses performances et dans son très efficace appareil sécuritaire n’est pas le fruit d’un hasard militant d’une organisation quelconque nourrie à l’agit-prop professionnel. Il n’est pas non plus la conséquence d’une lubie passagère en lien avec la météo politique de tel ou tel pays ou l’humeur changeante de tel ou tel dirigeant. Elle est la froide démarche réfléchie de certains lieux de pouvoir en Europe pour casser l’élan diplomatique et l’essor économique d’un pays comme le Maroc.

Depuis des années, les choix politiques et diplomatiques du Maroc dérangent une vision classique et confortable des rapports entre l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique. Alors que d’autres pays de la région sombrent inéluctablement dans le chaos politique et la déchéance économique, Le Maroc, sous la direction « d’une monarchie citoyenne », joue dans la cour des grands pays qui non seulement configurent leurs environnements mais commencent à tenir en main une grande partie de ses destinées.

Sur le plan de la sécurité régionale, le Maroc accomplie des performances qui l’ont rendu indispensable et réduit comme une peau de chagrin le cercle déclaré ses détracteur mais notoirement élargi celui des envieux. L’expertise et le savoir faire marocain en matière de lutte contre le terrorisme n’est pas un fantasme de courtisans mais une indéniable réalité reconnue par tous.

Sur le plan économique, le Maroc est entré dans le cercle très restreint qui agite et mobilise des méga projets économiques structurants, panacée qui était jusqu’à ses derniers années le monopole absolu de certains pays européens.

Sur le plan diplomatique, Le Maroc a pensé de nouvelles alliances qui donnent un nouveau souffle et une nouvelle perspective et participent à redessiner de nouveaux rapport de forces et écrire une nouvelle géographie.

Ce sont toutes ces raison réunies qui expliquent cette démarche déstabilisatrice qui a visé le Maroc et ses institutions notamment sécuritaires. Et au lieu de baisser la garde et de se soumettre à ces nouveaux dictats, le Maroc de Mohammed VI relève le défi et maintient ses ambitions. Il s’agit de continuer à investir dans tout ce qui rend le pays comme une puissance incontournable qui pense son avenir, défend bec et ongles ses intérêts.

Le Maroc a aussi investi dans un processus de normalisation de ses relations avec l’Espagne, le voisin du Nord d’où sont partis une partie des coups bas et des trahisons. A quelque chose malheur est bon, semble dire le Roi Mohammed VI, la relation avec l’Espagne est en train d’être recréée sur de nouvelles bases qui serviront les intérêts mutuelles des deux pays. Le fait que le souverain cite nommément le nom du premier ministre espagnol Pedro Sanchez est un sérieux indicateur que la réconciliation avait atteint des stades avancés et que bientôt Marocains et Espagnols pourront célébrer le retour de leurs alliances stratégiques.

Dans ce discours, Mohammed VI n’a pas parlé uniquement au nom du seul Maroc. C’est en leader maghrébin représentant une région de plus cent millions d’habitants qu’il avait dénoncé ces tentatives de semer la zizanie et la discorde entre ses composantes. Avec fermeté et détermination, Mohammed VI annonce le « quoi qu’il en coûte « politique et diplomatique pour atteindre les objectifs du Maroc : « Nous affirmons être déterminés à maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays. »

 

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